jaimemonurl

Jusqu’à maintenant, j’ai toujours défriché les terrains où je suis passé ; l’explorateur qui trace une route que d’autres pérennisent par la suite. Aujourd’hui c’est ambigüe, je dois d’abord achever le travail commencé par d’autres avant d’apporter ma touche personnelle. Insupportable. Je comprends pourquoi il y a besoin de changement. Toutes ces modifications chronophages dues à un manque de rigueur frustrent mon profil de créatif autant qu’elles l’attisent.

Merci le FAI pour ton réseau pourri. Grâce à toi je me suis enfin décidé à commencer un de mes challenges de 2013 : visionner l’ensemble des saisons d’une série. Y’en a pléthores, mais très peu suscitent un réel intérêt. 
Le plus simple était de me faire les « How I met your mother » non vus...Donc j’ai plongé dans « The Wire »..
Mes choix me donnent des érections.


A 20ans, on me demandait encore ma pièce d’identité pour entrer dans les bars.
Aujourd’hui, les coups de burin de ces dernières années renvoient enfin mon âge.
Et si l’acné persiste, j’me dit que ces 3 boutons s’accrochent seulement à moi pour que je me souvienne de ces promesses à moi-même...
Après la pluie, le beau temps.
Que l’été dur également une vingtaine d’années.

" Crawl, walk, and then run."

Trouver du cheval dans des lasagnes aux bœufs aura fait connaître au grand public le minerai de viande.  J’ignorais  jusqu’à ces derniers jours cette dénomination. Depuis 1984 on sait que ce qui ne peut être nommé peut toutefois exister...
Combien de nausées à la simple vu des cartons d’emballage chez les potes qui m’invitaient quand on était étudiant...- ouais étudiant, le statut, car pendant une période t'étudies pas vraiment -.

« Bon appétit ! ». 

Voir la vie en noir se rattacherait à du pessimisme. Non. Améliorer chaque jour ce qui ne va pas est mon leitmotiv... Voir la noirceur de la vie n’est pas du pessimisme - la case crématorium m’attendra – puisqu’elle viole seulement le champ des possibles. L’optimisme c’est pas la jovialité ni le bonheur niais. L’optimisme c’est le reliquat philosophique du pauvre ; cette philo qui coagule les actes quand il n’y a plus d’espoir. A chaque fois se heurte alors le sempiternel « c’est impossible !»...au départ. J’aime pas entendre «c’est impossible». Mes érections relèvent de l’intime, pourquoi m’exciter en public ?  Il y a des domaines dans lesquels chaque nouvelle journée essaime des doutes, certes, mais les phénomènes physiques étant universels, je persiste à CROIRE aux lois de similitudes. Dans tous les domaines ça ne peut que s’améliorer...un jour, demain, ce soir, dans 5 ans ; le temps est un allié.  



Par définition, une poupée ça consomme...Par chance, certains soirs j'ai beaucoup à donner. Certains jouent au Loto; mon pragmatisme me susurre que la tirelire adaptée tombera du ciel...ou sera faite sur-mesure. C'est beau la foi...même si ça remplit pas.

Cette semaine, l’hôtel a trouvé de bon goût de déposer un flyer St-Valentin et un bonbon sur la table de chevet.
Rien à foutre, poubelle ; voyons voir ce que disent les mails...
C’est ce soir que le second effet kiss-cool impose sa réminiscence : nous sommes le vendredi 8 février 2013. Dans la semaine aura lieu la St Valentin. Après ¼ de siècle, j’ai comme l’impression que Cupidon se déplace avec des rennes... 
Quand je regarde les XX autour de moi – état d’esprit et non l’apparence – j’vois fréquemment le même répugnant coup de tampon.

Voila l’objectif, t’as carte blanche. Again.