Elémentaire mon cher What's On/jeune Padawan - selon que ton imaginaire s'nourrit au rétro ou au cyber-.
Ce matin je lis comme un scoop que des rafinneries vont fermer à cause des énergies vertes ; c'est encore les mêmes qui vont trinquer, d'autres l'ont depuis longtemps anticipé. Les journaleux n'ont rien d'intéressant à publier?
Bref, l'un des phénomènes physiques dont la portée est la plus universelle s'assoit pépère sur nos rétines...une tasse de thé vert avec des petits sablés?
Vu que la myopie élève le QI, un QI faible souffre d'hypermétropie.
Vu qu'en temps de crise, le réflexe primaire est de se focaliser sur sa personne, nos facultés cognitives régrèssent pendant la crise.
Les opticiens vont encore bien marger cette année.
J'vais m'acheter une paire de lunettes. Si ça m'donnera pas l'air intelligent, j'me sentirais au moins bien français.
Cet aprèm', la physique se travestie aux sciences humaines, "le malheur des uns fait le bonheur des autres".
Soit, aujourd'hui le vent est avec moi ; navré pour celui qui fait un pas en arrière.
Je tappe pas dans l'assiette du voisin...mais je sacrifie pas non plus ma gueule pour ronger éternellement la branche du laurier.
Heureusement que je fais plus souvent le ménage que je ne dépoussière ce placard...
Quoiqu’il faudrait fermer les yeux sous certains meubles ; je n’écris pas le cheminement de pensées qui noircit ces lignes.
Dernières semaines passées chez les voisins bretons. Belle région que j’aurais aimé un peu mieux visiter. Partie remise. N’écoutez pas ceux qui prônent de vivre dans l’instant ! Les investissements «à court-terme » sont les moins rentables...sauf s’ils sont risqués.
D’ailleurs je constate que j’ai un problème avec le risque. A la fois super safety – v’là qu’j’ponds des mots anglais ! Davantage par faute de trouver la dénomination du concept que par effet hype – idem - - et complètement borderline. « Cet équilibre » imposé me rendrait à l’aise dans le flou et serait la source de cette saveur trouvé dans l’inconnu (?)...là où d’autres choppent la nausée (dont on entend le bruit sortir des wc). L’un m’appel son ange-gardien et l’autre me qualifie de « no limit ».
Entre les 2 y’a juste un écart qu’on appel la vie ; trouve-t-on des manuels qui détaillent la recette du remblai ?
Le résultat n’est pas « propre ». Il va falloir y revenir. Je sais combien échouer est bénéfique, mais aujourd’hui j’aime plus ça.
Y’avait trop de paramètres hors de contrôles. If you see Kay...
Les giboulées de mars un 23 Mai, le printemps est bel et bien arrivé !
Les cuisses s’affichent et les raies sourient à la plume ôtée avant de venir travailler.
Les paons défilent. Eté, Vendanges, Hiver, Vidange. Vivaldi.
Je fais également l’oiseau, j’me suis mis à bouffer des graines : soja, cranberries, courge, amandes, physalis, noix de cajou, noisette, raisins, baies de goji, pistaches...sur l’étiquette i’disent que ça Boooooste. J’crois qu’ils parlent de leurs porte-monnaie, m’enfin c’est plutôt bon.
L’impression de prendre l’apéro tous les jours, en voiture, au boulot...
A la radio i’disaient c’matin qu’en Corée du Nord les gens sont totalement coupés de la réalité...car ils n’ont pas accès aux technologies véhiculant une grande partie des médias d’aujourd’hui : ils ne connaissent pas Mickael Jackson !
Oui...puis non !
J’ai mis longtemps avant de maîtriser le phénomène Nabila, la télé-réalité n’est pas la réalité, d’où le préfixe télé, hein!
J’adore le slogan de BFM : « 100% des français sont contre la crise économique, combien regardent BFM Business ? » ;d'un autre côté quand on voit que les aberration-obus du FN sont assimilées comme des idées on s'dit qu'on peut attendre avant d'se risquer à 100% de droite en France...
Lundi c’était journée déplacement one shot en train.
A l’aller, dans le TGV, une « artiste » du genre cruche et ses 2 conseillers étaient assis à côté de moi. ‘Revenaient d’un vernissage bcbg sur ses dernières photographies. J’ai aucun problème avec l’abstrait et l‘art moderne, au contraire, mais dans son cas faut pas déconner. Son travail est pitoyable et sans ses acolytes pour capillotracter des significations à 2 balles, elle serait en train de vendre son cul pour un quignon de pain à cette heure-ci. Pourquoi cet irrespect ? Elle n’a pas conscience que son « travail » est uniquement vu comme un placement financier et non pour l’art qu’elle prétend.
Au retour, dans le Transilien, j’ai pour la première fois réellement regardé les tags le longs des voix ferrées de cette nouvelle région, parisienne. Le talent que j’y ai parfois vu m’a rappelé les magnifiques tags de la gare de Bruxelles. Eux n’ont pas de prétention...et sans ambition pas de succès.
J’ai fini « The Wire » : magique! Dans la veine de la saison 5, on m’a filé “House of cards”. J’ai commencé et c’est de la bonne !
Tout est politique. On peut l’ignorer et vivre tout à fait correctement. Mais lorsque l’on perçoit les rouages du système, et qu’on a la possibilité de jouer avec ceux que l’on comprend, je peux vous garantir que la vie prend un autre sens. Comme un aboutissement-commencement. Un battement d’aile de papillon peut provoquer une tempête dans le désert...pendant que 40 million d’autres papillons brassent du vent inutilement.
Aujourd’hui j’ai appris qu’un chinois en avez assez d’ingurgiter du poisson frais par la voie normale...Google actu assure pour mettre l’ambiance dans un open-space. Tout est érotico-pornographique.
Vu que pour trouver lames de rasoir et papier wc il faut inévitablement se rendre au supermarché, chaque samedi, je voyage moi aussi dans la société. Le drive est une échappatoire tentante mais, au fond, j’en viendrais presque à la savourer cette nausée hebdomadaire.
J’aime l’humanité, mais pas ce que l’homme en a fait.
Cette diversité de culture, de vies et d’idées qui dans ces 4 murs partage une activité commune dans une parfaite harmonie me laisse rêveur. Globalement, on a tous les mêmes buts. Pourquoi ici ?
La sortie du weekend. On vient dans cette prison comme on irait au parc d’attraction. Ca vient en famille, en couple ou entre amis et ça discute entre le bidon de lessive et le rayon charcuterie...
Le ticket de caisse en poche, vu que tout le monde est perdant et que c’est pas les vignettes pour les casseroles qui vont booster les égos, ça s’en retourne se casser la gueule une fois sorti du parking.
Chaque être que j’y croise me répugne. Des auras malsaines qui suintent à chaque mouvement.
Seule la caissière dans son rôle de mystérieuse femme soumise m’excite.
Sur quel référentiel le mercenaire s’appuie-t-il pour se sortir du lot ?
Qu’on est gerbant.
Ici aussi j’ai le droit aux jeux de séduction.
Et pour la première fois j’enfreindrais bien ma première loi pour l’une d’entre elles : ne pas s’envoyer en l’air avec des collègues.
Faut dire qu’en-ce-moment, le boulot est l’un des rares environnements où mon charme agit, involontairement.
N’étant ni un beau gosse à coup de foudre ni un dragueur, mon poison nécessite quelques heures d’incubation pour agir.
Putain !!!!
C’est pas tout les jours que j’ai l’occasion de me lever des culs comme ça – le genre « chaque pas précède, malgré lui, des hectolitres de baves masculines concupiscentes ». Ouais mec, ce genre de cul ! ;-).
L’ennuie c’est qu’elle est très loin – stupeur personnelle - de la pétasse que sa belle gueule et son physique renvoient. Savoir que des milliers d'accros à la graisse de baleine la jalousent m'impose pour elle un certain respect. Son comportement transpire plus l’ode à l’amour que le sexe d’une nuit.
Baby, j’suis flatté, mais si je respecte profondément ton état d’esprit, on est pas en phase pour cette bête-là.
Nouvelle sexfriend si tu veux, mais pas plus.
J’ai pas envie de te voir chialer...et que tu foutes plus tard la merde dans mes dossiers.
