Au cours d’une conversation, un directeur me dit un soir : « Dans la vie y’a 2 types de personnes, celles qui trouvent des excuses, et celles qui trouvent des moyens ». Depuis ce jour – 4 ans déjà...- j’ai toujours tracé une route –pas la meilleure – pour atteindre les résultats escomptés et j’ai définitivement cessé de me justifier, de manière totalement décomplexée. Un jour, faudra que j’applique cette effronterie professionnelle dans ma vie perso...surmonter les peurs liées à cet autre moi et réussir à m’épanouir sur tout les plans. Erf ! J’suis pas né avec les muti-core, j’ai besoin de séquencer mes implications et ce domaine n’est pas une priorité.
Soit. La désinvolture doit être écrite sur mon front car partout où je passe les fiches de mission, les cadrages d’avant-projet, d'avancement...s’appliquent toujours à mes collègues mais pas à moi. Stages et intégration façon « démerdes-toi ». La variable confiance doit aussi entrer en jeu...pourtant je l’inspire (et ne l’accorde que très) difficilement.
Si mon terrain de jeu n’était pas le quotidien, je geekerais probablement mes soirées en tant que ranger dans un RPG ; MacGyver me faisait rêver gamin...On m’envoit de nouveau à l’abattoir. Encore un contexte délicat, hautement conflictuel, dans un flou béant...agir sans faire de (grande) vague et « affronter » LE boss de fin...Pleins vents sur l’inconnu !
Mon sadisme s’automutilerait-il sur une tendance maso inavouée ?
Dans ces moments-là j’ai l’impression d’étancher les rêves qui traversent l’esprit de chaque gamin : devenir agent secret à la James Bond. Sauf que je ne suis dans aucune armée et ma vie n’est pas vraiment en danger...les séquelles sont seulement induites. Et puis j'ai vu aucun James Bond.