Concert de jazz à la capitale suivi d’une courte nuit chez un pote, enrichissante.
Bilan :
- J’aime pas le picking. Chaque instrument à ses maîtres qui savent lui donner ses lettres de noblesse...Mais ne pas confondre maîtrise et masturbation. On a encore beaucoup à apprendre de la culture asiatique, et particulièrement du design japonais où chaque trait est « parfait », pas de superflu. En musique, en littérature ou en design, le mieux est l’ennemi du bien. Groove ou mélodie, la technique n’est rien si elle ne transmet aucune vibration.
- Un de nos pote d’enfance va mal – j’étais pas le seul à avoir remarqué son brusque changement de comportement – probablement dû au fait que son père ne finira pas l’année et que nous sommes à présent tous dans la vie active et que nos statuts blessent son égo...A son tour, il est à compter d’aujourd’hui le centre de nos attentions.
- Derrière mon dos ils s’amusent à dessiner les traits de ma personnalité. Grâce à l’alcool, je sais qu’on me voit comme un sceptique calculateur qu’il vaut mieux avoir comme allié que comme ennemi. C’qui n’est pas entièrement faux ; sauf que j’suis un grand naïf seulement lucide sur l’anticipation des évènements sur le long terme. J’n’ai à ce sujet aucune pitié pour les entreprises qui ferment en sachant depuis plus de 10ans que les modèles économiques auxquels elles se réfèrent ne sont plus viables. Tristes nouvelles pour les emplois.
- Je viens d’avoir la confirmation que ma voix managériale est efficace ; il me reste pourtant encore beaucoup apprendre. J’ai conscience de mes lacunes ; une relecture de « l’Art de la guerre » sera bénéfique.
- J’ai repris la clope. Le changement d’année n’est pas une motivation suffisamment forte pour me faire arrêter...pourtant il faudrait que j’la trouve c’te putain de motivation.